Je démarre dans la vie active
Mis à jour le 21/11/2024
Démarrer dans la vie active est un grand tournant dans la vie, avec son lot de changements : premier emploi, premier appartement, la gestion des dépenses du quotidien, etc. Pour mieux appréhender et gérer cette nouvelle étape de vie, sachez que des aides existent. Et vous y avez peut-être droit. Quelles sont ces aides ? Comment savoir quel est le montant de celles-ci par rapport à votre situation ? comment demander ces aides ?
Mes premiers salaires sont loin d’être suffisants
Recevoir son premier salaire est une grande fierté. Mais on revient vite à la réalité : ce n’est pas encore avec ça que vous pourrez être à l’aise en fin de mois et réaliser facilement vos projets. Et parfois, pour une raison ou une autre, il n’est pas évident de demander de l’argent à ses parents. Si vos revenus sont faibles, vous avez le droit à un coup de pouce, sans forcément demander d’aide à vos proches…
La Prime d’activité : un coup de pouce en cas de revenus modestes
Si vos revenus sont faibles, la MSA peut vous verser chaque mois un complément : c’est la Prime d’activité. Et elle s’adresse à tous : salariés, exploitants agricoles, étudiants salariés ou apprentis dès 18 ans. La Prime d'activité est une aide financière pour compléter vos revenus professionnels et ainsi garantir un certain pouvoir d'achat.
A combien s’élève la Prime d’activité ?
Le montant de la Prime d’activité est calculé sur la base de vos revenus des trois derniers mois. La Prime d'activité est versée le 5 de chaque mois par la MSA.
Le montant de la Prime d’activité est calculé chaque trimestre en fonction de vos ressources. Pour continuer à en bénéficier, vous devez déclarer tous les 3 mois vos revenus du trimestre précédent. Votre MSA vous contactera chaque trimestre afin de vous rappeler cette démarche indispensable au calcul de vos droits.
Attention : si les informations de votre dossier sont incomplètes, inexactes ou reçues tardivement par la MSA, vous risquez de ne pas recevoir toutes les aides auxquelles vous avez droit ou de devoir rembourser les aides qui vous auraient été versées à tort
Pour avoir une idée du montant de votre Prime d’activité et savoir si vous y avez droit, rendez-vous sur mesdroitssociaux.gouv.fr.
Comment demander la Prime d’activité ?
En fonction du résultat de votre simulation, vous pouvez faire votre demande via le service en ligne "Prime d'activité : demande et déclaration trimestrielle" disponible à partir de Mon espace privé sur le site internet de la MSA.
Sept conseils pour gérer son budget
Savoir gérer son argent, cela s’apprend. Pour éviter les galères et se projeter dans l’avenir, voici quelques conseils bien utiles pour un budget maîtrisé.
1. S’informer, se faire accompagner
Tenir un budget demande un peu de rigueur, mais une fois les bonnes habitudes prises, cela permet de vivre plus sereinement et d’avancer dans ses projets.
Pas besoin d’avoir fait des études de comptabilité pour apprendre à tenir un budget. En général, il recommandé de bien lister ses revenus (salaires, pensions, allocations…) et ses dépenses fixes (loyer, remboursement, charges…). Cela permet de savoir avec précision de combien vous disposez chaque mois, c’est ce qu’on appelle le « reste à vivre ».
Il est aussi question d’adopter de bons réflexes, comme le fait de vérifier ses comptes régulièrement, pour éviter d’être à découvert et de payer des frais inutiles. Aussi, pensez à vérifier si vous percevez bien toutes les aides auxquelles vous avez droit : les adhérents à la MSA peuvent solliciter auprès de leur caisse un rendez-vous prestations pour faire le point avec un conseiller. Des simulateurs sont aussi disponibles sur mesdroitssociaux.gouv.fr.
Si vous pensez avoir besoin d’un accompagnement ou si vous faites face à des difficultés ou à un changement de vie, vous pouvez vous tourner vers les Points conseil budget (PCB), qui proposent un accompagnement gratuit, anonyme et personnalisé. Il existe plus de 500 centres labélisés par l’Etat à travers le territoire. N’hésitez pas à les contacter, vous y serez conseillé sans jugement et avec beaucoup de bienveillance et de pédagogie.
Trouver un Point conseil budget près de chez soi
Certaines associations, comme La Fondation Crésus, proposent aussi des ateliers budgétaires gratuits en ligne ou en présentiel selon la même philosophie. Renseignez-vous auprès de votre commune et de son Centre d’action sociale (CCAS) ou encore d’une assistante sociale pour trouver ce qui existe près de chez vous.
Vous pouvez aussi en parler à votre banquier, certaines banques mettent en place des dispositifs pour aider à gérer son budget.
Méfiez-vous des formations en ligne payantes ou des conseils d’influenceurs sur les réseaux sociaux, mieux vaut privilégier les structures gratuites ou les associations labélisées par l’Etat.
2. Utiliser des outils de gestion
Pour tenir son budget, rien de tel qu’un tableau bien pensé avec des colonnes pour les revenus et les dépenses. L’association « La finance pour tous » propose des modèles à imprimer ou à utiliser sur excel ou en ligne. Ils sont gratuits et très bien pensés, n’hésitez pas à vous en servir.
Télécharger les outils de « La finance pour tous »
Certaines banques vous proposent aussi des outils de gestion budgétaires via leur application.
3. Epargner pas à pas
Quand on démarre dans la vie active ou que l’on dispose de petits revenus, on ne pense pas forcément à mettre de côté. Pourtant, toute épargne, même modeste, est essentielle pour faire face aux aléas de la vie. Commencez par mettre de côté une petite somme chaque mois, et essayez d’augmenter au fur et à mesure. Votre banquier pourra vous renseigner sur les livrets d’épargne règlementés (Livret A, livret d’épargne populaire…) adaptés à votre situation.
En général, il est conseillé d’avoir deux types d’épargne : l’une pour faire face à des imprévus (panne, réparation, accident de vie…) et l’autre pour les loisirs, les projets ou les vacances... L’idéal est d’avoir une épargne qui correspond à 3 à 6 mois de salaires (selon les revenus) et sur des livrets différents.
4. Emprunter avec raison
Si vous avez besoin d’emprunter, gare aux crédits à la consommation ! Des organismes privés prêtent facilement via ce système, mais les taux d’intérêt sont très élevés, et quand on accumule ce type de crédits, le risque de surendettement est très important.
Renseignez-vous plutôt auprès de votre banque pour étudier les possibilités. Si vous n’arrivez pas à obtenir un crédit bancaire, il est possible de solliciter un microcrédit, une solution de financement accessible aux personnes qui ont des projets personnels ou professionnels et qui disposent de peu de revenus. Ce n’est alors pas une banque qui prête, mais un service d’accompagnement social ou une association spécialisée. Le taux du crédit est situé en général entre 1,5 et 4 % et il n'a pas de frais de dossier. La banque de France propose un annuaire de ces structures. Certaines associations comme l’Adie sont spécialisée dans le microcrédit pour lancer son entreprise.
5. Penser à la mensualisation
Pour éviter les mauvaises surprises, essayer au maximum de mensualiser vos dépenses. La plupart des fournisseurs d’énergie le propose, ainsi que les assurances ou les impôts... Cela permet d’éviter d’avoir à payer une grosse somme d’un coup, que l’on n’a pas forcément anticipée.
6. Réagir vite en cas de difficulté
Mieux vaut prévenir que guérir ! L’adage vaut pour la santé mais aussi pour nos finances. En cas de difficulté, n’attendez pas pour réagir : plus vous agissez tôt, plus il est facile de mettre en place des solutions. Un souci pour payer votre loyer ? Contactez votre propriétaire ou votre bailleur en amont pour proposer une solution à l’amiable (comme un délai de paiement).
En cas de difficultés financières, d’accumulation de dettes, vous pouvez être conseillé dans les Points conseil budget (PCB). Vous pouvez aussi vous tourner vers les Centres communaux d’action sociale (CCAS). Sur le site « Mes questions d’argent » de la Banque de France, vous trouverez aussi des conseils et outils.
7. Dépenser malin
Cela semble évident, mais ça va mieux en le disant. Tenir un budget, c’est aussi adopter de bons réflexes de consommation. Pour éviter une facture d’énergie trop salée, adoptez les bons gestes : chauffer à 19 degrés, faire la chasse aux courants d’air avec des rideaux thermiques ou des boudins de porte, fermer ses volets le soir, éteindre la box internet et les multiprises la nuit...
Côté achats du quotidien, pourquoi ne pas tester le reconditionné, les magasins de déstockage, la revente entre particuliers, les fripes ou encore les vide grenier ?
Attention également aux petites dépenses du quotidien qui peuvent s'accumuler et déséquilibrer votre budget.
Vous l’aurez compris, tenir un budget c’est un peu de bon sens, une certaine discipline et de l’inventivité, mais c’est surtout mettre toutes les chances de son côté pour se construire un avenir serein !
Six pistes pour financer son permis
Obtenir son permis de conduire, c’est souvent un indispensable pour trouver un emploi et gagner en autonomie. Comment réduire les coûts quand on a peu de moyens ? Voici 6 pistes.
1. L’aide de la MSA
Si vous êtes adhérent de la MSA, renseignez-vous auprès de votre caisse de MSA : il existe une aide au permis sous conditions de ressources et d’âge, qui peut s’élever jusqu’à 400 euros. Si vous êtes éligible, il faudra remplir et renvoyer un formulaire de demande pour solliciter l’aide.
2. L’aide de France Travail
Si vous êtes demandeuse ou demandeur d’emploi, n’hésitez pas à solliciter la personne en charge de votre suivi. France Travail propose en effet une aide à l’obtention du permis de conduire sous conditions. Son montant peut s’élever jusqu’à 1 200 euros.
3. Le permis à 1 euros par jour
Le « permis à un euro par jour » est une aide de l’État à destination des jeunes de 15 à 25 ans révolus. Sous la forme d’un prêt à taux zéro, cette aide vous permet de bénéficier d’une facilité de paiement de votre formation au permis de conduire. Les montants proposés sont de 600, 800, 1 000 ou 1 200 €. Pour plus de renseignements, rapprochez-vous de votre mairie.
4. Financer avec son CPF
Le saviez-vous ? Vous pouvez utiliser votre Compte professionnel de formation (CPF) si l'obtention du permis contribue à la réalisation d'un projet professionnel ou à favoriser la sécurisation de votre parcours professionnel. Pour en savoir plus, rendez-vous sur service-public.fr. A noter, sauf exception, une participation forfaitaire de 100 euros pourra vous être demandé.
Rendez-vous sur Mon Compte Formation pour vérifier vos droits.
5. Les auto-écoles associatives
Si vous êtes en situation de difficulté financière et que vous êtes suivi par un travailleur social, une mission locale, un conseiller France Travail ou un service d’accompagnement social, vous pouvez peut-être passer votre permis dans une auto-école associative. Ces structures sont différentes des auto-écoles du secteur privé : le coût de la formation peut être en partie (ou entièrement) pris en charge par des subventions, et il est possible de bénéficier de cours adaptés. Parlez-en à votre conseiller social pour savoir si vous pouvez en bénéficier.
6. Les communes, départements et régions
Certaines communes, communautés de communes, départements ou régions proposent des aides au permis. Les conditions et les aides sont différentes selon les zones géographiques, n’hésitez pas à vous renseigner.
Pour aller plus loin
Consulter la rubrique « Quels sont les financements possibles du permis de conduire ? » de la Sécurité Routière.
J'ai des difficultés à payer mon loyer
Vous faites face à des difficultés pour payer votre loyer ? Ces situations peuvent être sources de stress et d'incertitude. Pour vous décharger de ce poids, plusieurs options s'offrent à vous, notamment en matière d'aides sociales et d'accompagnement financier. Voici quelques conseils.
Trouver une solution avec son bailleur
Tout d’abord, en cas de difficultés ponctuelles ou durables, il est recommandé de contacter votre bailleur ou votre agence immobilière pour envisager des solutions telles que des reports de paiement, des échéanciers adaptés ou des aides financières spécifiques.
Communiquez rapidement et expliquez votre situation
Dès que vous identifiez des difficultés financières, informez immédiatement votre bailleur. La communication ouverte peut souvent aider à éviter les malentendus et à trouver des solutions plus facilement et surtout, plus rapidement.
Soyez transparent sur votre situation financière. Expliquez à votre bailleur les raisons de vos difficultés et fournissez des informations détaillées sur votre situation actuelle.
Proposez un plan de paiement
Si vous ne pouvez pas payer le loyer en totalité, proposez un plan de paiement réaliste à votre bailleur. Peut-être pouvez-vous convenir de payer le loyer en plusieurs versements échelonnés sur quelques mois. La volonté de vouloir trouver une solution à ce problème peut rassurer votre bailleur sur votre motivation à lui payer le loyer dû.
Demandez une réduction temporaire du loyer
Si vos difficultés financières sont temporaires, vous pouvez demander une réduction temporaire du loyer jusqu'à ce que votre situation s'améliore, tout en indiquant à votre bailleur cette temporalité.
Considérez la renégociation du bail
Si vos difficultés financières perdurent, discutez avec votre bailleur de la possibilité de renégocier les conditions de votre bail. Cela pourrait impliquer une réduction permanente du loyer ou un changement des termes du bail.
Mettez tout par écrit
Pour éviter les malentendus, assurez-vous de mettre par écrit tous les accords convenus avec votre bailleur. Cela peut inclure un plan de paiement, une réduction temporaire du loyer ou toute autre entente spécifique.
Explorez les options d'aide financière
Renseignez-vous sur les programmes d'aide au logement disponibles dans votre région. Vous pourriez être admissible à des programmes d'aide gouvernementaux ou à des fonds d'urgence locaux. Sachez également que la MSA peut, sous conditions, vous faire bénéficier d’aides au logement telle que l’APL.
Consultez des ressources locales
Si vous avez des difficultés à trouver une solution avec votre bailleur, recherchez des organisations locales ou des services sociaux qui pourraient vous aider à trouver des ressources supplémentaires ou à médier dans la situation.
Vous pouvez contacter la Commission départementale de conciliation (CDC). Cette dernière aide gratuitement propriétaire (bailleur) et locataire à trouver une solution à l’amiable à leur litige.
En parallèle, des dispositifs d'aide existent pour vous soutenir dans ces moments difficiles.
L'Aide départementale à l'information sur le logement (Adil) : une aide juridique gratuite
L'Adil offre des conseils juridiques, fiscaux et financiers sur les problématiques liées au logement. Les conseillers de l'Adil peuvent vous aider pour les litiges locatifs, les droits et devoirs des locataires et des propriétaires, les aides au logement…
Vous pouvez contacter le numéro SOS loyers impayés au 0805 16 00 75, du lundi au vendredi (appel et service gratuits).
> Je cherche une Adil près de chez moi
L’Aide personnalisée au logement (APL) : une aide pour payer son loyer
La crainte de ne pas pouvoir payer son loyer tous les mois peut générer du stress et de l'angoisse. Les retards de paiement ou les risques d'expulsion viennent s'ajouter à cette précarité financière déjà existante.
L'APL est une aide financière destinée à réduire le montant de votre loyer.
Qui peut en bénéficier ?
Pour être éligible à l'APL, vous devez être locataire, résider en France de manière stable, et vos ressources ne doivent pas dépasser certains plafonds.
Quel est le montant ?
Le montant de l'APL dépend de plusieurs facteurs, notamment vos revenus, la composition de votre foyer et le montant de votre loyer ou de vos mensualités de prêt.
Comment en bénéficier ?
Depuis le portail mesdroitssociaux.gouv.fr, vous avez la possibilité de vérifier si vous avez droit à l’APL et effectuer votre demande directement en ligne.
> Je vérifie si j’y ai droit et fais ma demande
Le Fonds de solidarité pour le logement (FSL) :
Le Fonds de solidarité pour le logement (FSL) est un dispositif d'aide financière proposé par votre département de résidence.
Qui peut en bénéficier ?
Il s’agit d’une aide ponctuelle aux personnes et aux familles en difficulté pour payer leur loyer, leurs charges locatives, leurs factures d'énergie ou pour faire face à des dépenses liées à leur logement.
Quel est le montant ?
Son montant dépend de vos ressources et varie selon votre département.
Comment en bénéficier ?
Rapprochez-vous des services sociaux de votre mairie ou de votre Conseil départemental.
Action logement : un organisme qui facilite l’accès au logement
Action Logement facilite l'accès au logement pour les salariés en France. Anciennement connue sous le nom de « 1 % Logement », elle propose différentes solutions pour favoriser l'accès au logement, notamment des aides financières pour l'accession à la propriété, la location, les travaux d'amélioration ou d'adaptation du logement, ainsi que des garanties de loyers impayés pour les locataires.
- Loca-Pass : cette aide permet de garantir le paiement du dépôt de garantie demandé par le propriétaire lors de la signature d'un bail de location. Elle peut également prendre en charge les frais de première installation dans un logement locatif (frais d'agence, de déménagement, etc.).
- Avance Agri Loca-Pass : vous pouvez bénéficier d’un prêt à taux 0% pour couvrir le montant de votre dépôt de garantie, généralement requis lors de la signature du bail.
- Mobili-Pass : cette aide peut couvrir une partie des frais liés à un déménagement professionnel, tels que les frais d'agence, de location de véhicule utilitaire, ou encore les frais d'hébergement temporaire.
- Garantie Visale : ce dispositif de cautionnement vous permet de bénéficier d'une garantie de loyer en cas d'impayés. Il s'adresse notamment aux jeunes de moins de 30 ans, aux salariés précaires ou en situation de mobilité professionnelle.
- Agri Mobili-Jeune : destinée aux jeunes de moins de 30 ans en formation en alternance ou en stage, cette aide, pouvant aller jusqu’à 300 € prend en charge une partie du loyer.
- Aide aux saisonnier agricoles : cette aide pouvant atteindre 600 € prenant en charge vos frais de logement.
Ces aides sont soumises à des conditions d'éligibilité et sont attribuées sous réserve de disponibilité des fonds. N'hésitez pas à vous renseigner auprès d'Action Logement ou de votre entreprise pour connaître les modalités d'accès et les démarches à suivre.
> En savoir plus sur Action logement
Pour aller plus loin :
Les aides au logement de la MSA
Le site internet d’Action logement : actionlogement.fr
Le site internet de l’Anil : anil.org
Recherche appartement, mode d'emploi
Chercher un logement à louer peut s’apparenter à un parcours du combattant, surtout dans les zones en tension. Comment monter un dossier et prétendre à des aides ? Quels bons réflexes adopter ? Est-il possible de solliciter Action logement ? On vous explique.
Tout d’abord, en cas de difficultés ponctuelles ou durables, il est recommandé de contacter votre bailleur ou votre agence immobilière pour envisager des solutions telles que des reports de paiement, des échéanciers adaptés ou des aides financières spécifiques.
Vous cherchez un appartement ou une maison à louer ? Pour mettre toutes les chances de votre côté, commencez par constituer un dossier solide. Voici les 4 types de justificatifs à fournir :
- Un justificatif d’identité (carte d'identité française ou étrangère, passeport français ou étranger, permis de conduire français ou étranger (avec photo), carte de séjour temporaire, carte de résident, carte de ressortissant d'un État membre de l'UE).
- Un justificatif de domicile (3 dernières quittances de loyer, attestation d’hébergement…)
- Justificatif professionnel (contrat de travail ou certificat de travail, carte professionnelle…)
- Justificatif de ressources (3 derniers bulletins de paie, avis d’imposition, justificatifs de versements de prestations sociales…)
Retrouvez plus d’infos sur les justificatifs sur servicepublic.fr
Des aides pour la caution et le dépôt de garantie
Si l’on vous demande une caution, mais que vous n’avez personne pour se porter garant dans votre entourage, vérifiez si vous pouvez bénéficier du dispositif de Garantie Visale : il s’agit d’un service de caution locative gratuit pour les personnes entre 18 et 30 ans ou les salariés de plus de 30 ans sous conditions.
En savoir plus sur le dispositif Garantie Visale.
Si vous êtes salarié agricole depuis moins de 5 ans, vous pouvez peut-être bénéficier de l'avance Agri-Loca-Pass : il s’agit d’un prêt à taux zéro pour couvrir le montant du dépôt de garantie.
En savoir plus sur l'avance Agri-Loca-Pass.
Vérifier ses droits aux aides
Avant de vous lancer dans la recherche, vérifiez si vous avez droit à des aides au logement, comme l'aide personnalisée au logement (APL), l'allocation de logement à caractère familial (ALF) ou encore l'allocation de logement à caractère social (ALS).
En savoir plus sur les aides au logement
Si vous êtes âgé de moins de 30 ans et en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, vous pouvez peut-être demander l’aide Agri-Mobili-Jeune d’Action Logement.
Si vous êtes saisonnier agricole, il existe aussi une aide d’Action Logement, qui peut atteindre jusqu’à 600 euros pour prendre en charge vos frais de logement.
Au besoin, vous pouvez solliciter un rendez-vous prestations auprès de la MSA pour faire le point sur les aides auxquelles vous pourriez avoir droit, et vous pouvez aussi utiliser le simulateur du gouvernement « Mes droits sociaux ».
Les bons réflexes
Un mot d’ordre lors d’une recherche d’appart : l’organisation. Voici quelques recommandations pour vous faciliter la vie durant cette période :
- Définissez bien vos critères de recherche (quel budget ? quel type de logement ? quelles zones géographiques ?…). Vous pouvez ensuite créer des alertes sur les applications ou les sites spécialisées. Cela demande un peu de temps au début, mais ensuite vous gagnerez du temps.
- Essayez d’être réactifs et de regrouper les visites : mieux vaut répondre rapidement à une annonce, les bons appartements peuvent vite partir. Si cela est possible, tentez de visiter rapidement et de faire plusieurs visites en une journée, cela vous permettra de mieux comparer.
- Créez un tableau ou un dossier de suivi de vos visites : pour vous y retrouver quand un propriétaire vous appelle, créez un tableau Excel, un fichier Word ou encore un tableau à la main si vous le préférez. Cela vous permettra de vous repérer facilement entre les dossiers envoyés, les annonces auxquelles vous avez postulées, les visites effectuées…
- Scannez tous les documents de votre dossier et rangez-les dans un cloud sécurisé afin de pouvoir les transmettre rapidement.
- Faites-vous une check-list des choses à vérifier lors d’une visite : vérifier l’état des murs, des sols, des installations, des équipements (robinet, douche…), des parties communes…
Attention aux arnaques !
Pour éviter d’être victime de fraude ou d’arnaques, voici quelques bons réflexes à avoir à l’esprit :
- Vérifier la légitimité des annonces : si une offre semble trop belle pour être vraie (loyer très bas dans une grande ville, par exemple), prenez des précautions. Il peut s’agir d’une arnaque.
- Ne jamais envoyer d’argent à l’avance : un propriétaire ou une agence légitime ne demandera jamais de paiement avant la visite ou la signature du contrat. Soyez prudent si l'on vous demande un mandat ou un virement bancaire avant d’avoir vu l’appartement.
- Passer par des canaux officiels : si vous avez des doutes sur une annonce, privilégiez les agences immobilières ou les plateformes reconnues pour éviter les fraudes.
Logement social et Action logement
Quand le secteur locatif privé est hors de prix, n’hésitez pas à vous renseigner sur les logements sociaux ou intermédiaires.
Commencez par vous rendre sur le site demande-logement-social.gouv.fr, vous pourrez faire une simulation pour savoir si vous êtes éligible. Si c’est le cas, vous pourrez déposer une demande en ligne et une fois votre demande validée, vous obtiendrez alors un numéro unique d’enregistrement (NUD-NUR). Attention, il est très important de bien renouveler votre demande tous les ans, sinon vous perdrez l’ancienneté de votre demande, et c’est ce qui compte le plus dans l’attribution d’un logement social, surtout dans les zones tendues.
Si vous êtes salarié agricole et que vous avez déposé une demande de logement social, vous pouvez solliciter Action Logement, qui propose des offres réservées aux salariés agricole. N’hésitez pas non plus à les contacter, en agence ou par téléphone pour obtenir des renseignements selon votre situation.
En savoir plus sur les offres d’Action Logement.
Pour aller plus loin
Consulter les offres de la MSA en matière de logement.
Quelles aides pour mes frais de santé ?
« Ce n’est rien, ça passera dans quelques jours », « Les remboursements, c’est trop long, je n’ai pas l’argent pour me payer les médicaments. », « Mes dents peuvent attendre ». Il y a de nombreuses raisons pour ne pas se soigner et face aux fins de mois compliquées, certains soins médicaux apparaissent bien superflus… Ne renoncez pas à vous soigner. Vous avez des droits qui rendent accessibles à tous les soins de santé et les médicaments. On vous dit tout.
Renoncer à ses soins, c’est s’exposer à des risques pouvant avoir des conséquences à long terme : aggravation de problèmes de santé existants, complications qui auraient pu être évitées, impact sur la qualité de vie, sur la vie professionnelle. Elle peut engendrer également à terme des coûts de santé plus élevés… Votre santé est importante, prenez-en soin.
Choisissez un médecin traitant
Votre médecin traitant assure le premier niveau de recours aux soins. C'est votre médecin de référence. Il est chargé de vous recommander des soins de prévention (dépistage, examens…) et de vous orienter au mieux vers la consultation de spécialistes, une hospitalisation ou une prescription de médicaments.
Vous pouvez choisir un médecin généraliste ou spécialiste comme médecin traitant. Il n’y a pas de limite géographique mais mieux vaut choisir un médecin proche de chez vous ou facilement accessible pour que se rendre à son cabinet ne soit pas une contrainte.
Pour un meilleur suivi médical et bénéficier du remboursement optimal de vos frais de santé, il est important déclarer votre médecin traitant.
Si vous avez déclaré votre médecin traitant, vous intégrez le parcours de soins et la MSA vous remboursera 70 % du tarif de base, moins 2 euros au titre de la participation forfaitaire. Le reste est à votre charge mais peut être remboursé par votre complémentaire santé.
Une fois votre médecin traitant choisi, remplissez avec lui le formulaire de "Déclaration de choix du médecin traitant". Il doit être signé par votre médecin et par vous, puis envoyé ou remis à votre MSA.
Il est possible de changer de médecin traitant à tout moment : il vous suffit de renvoyer une nouvelle déclaration remplie et signée conjointement avec le nouveau médecin que vous aurez choisi.
Vous pouvez télécharger sur notre site un formulaire vierge de déclaration de choix du médecin traitant ou imprimer une version préremplie depuis Mon espace privé.
Se faire rembourser ses frais de santé
Pour se faire rembourser, la carte Vitale est indispensable. Elle contient tous les éléments administratifs nécessaires à une bonne prise en charge de vos soins. En la présentant à votre médecin, vous serez automatiquement remboursé, sans avoir besoin de renseigner et d’envoyer une feuille de soin. Vos démarches sont ainsi simplifiées.
Vous êtes remboursé en 5 jours maximum, directement sur votre compte lorsque vous avez fourni un relevé d'identité bancaire ou postal à votre MSA.
La carte Vitale est personnelle, confidentielle, sécurisée, gratuite et valable partout en France.
Si vous avez prévu de voyager en Europe, vous pouvez commander trois semaines avant votre départ, une carte européenne d’Assurance maladie (CEAM) !
La CEAM permet la prise en charge de vos soins médicaux en Union européenne (UE) au sein de l’Espace économique européen (EEE), en Suisse et au Royaume-Uni.
La carte est valable 2 ans.
La Complémentaire santé solidaire : une complémentaire à 1 euro par jour ou moins
La Complémentaire santé solidaire (CSS) vous permet de bénéficier d'une prise en charge totale ou partielle des dépenses de santé non couvertes par la Sécurité sociale de base, notamment les consultations médicales, les médicaments, les soins dentaires et les frais d'hospitalisation. Vous avez également accès aux soins prothétiques dentaires, à l'optique, aux aides auditives, mais aussi à certains autres dispositifs médicaux comme les pansements, les cannes ou les fauteuils roulants sans reste à charge.
Qui peut en bénéficier ?
Vous avez droit à la Complémentaire santé solidaire si vous bénéficiez de l’assurance maladie et vous ne dépassez pas la limite maximum de ressources.
> Je veux savoir si j’ai droit à la Complémentaire santé solidaire
A noter
Si vous bénéficiez du RSA, la Complémentaire santé solidaire vous est attribuée automatiquement, sauf demande de votre part.
Combien ça coûte ?
En fonction de vos ressources, la Complémentaire santé solidaire peut ne rien vous coûter rien ou vous coûter moins de 1 € par jour et par personne.
Comment en bénéficier ?
Depuis le portail mesdroitssociaux.gouv.fr, vous avez la possibilité de vérifier si vous êtes éligible à la Complémentaire santé solidaire et effectuer votre demande directement en ligne.
> Je vérifie mon éligibilité et fais ma demande
L’offre 100 % santé
Alors que la santé visuelle et bucco-dentaire est essentielle pour le bien-être général, le coût élevé des lunettes et des dispositifs dentaires peut s’avérer dissuasif.
Pourtant, il existe une gamme de produits médicaux disponibles dans des magasins partenaires qui sont prise en charge à 100 % par votre organisme de sécurité sociale : il s’agit de l’offre 100 % santé.
Qui peut en bénéficier ?
Vous pouvez en bénéficier dès que vous êtes couvert par un contrat de complémentaire santé responsable.
Quels sont les soins et équipements concernés ?
Les soins et équipements du 100 % santé concernent :
- le dentaire : couronnes, bridges et prothèses amovibles (dentiers) ;
- l'optique : un équipement composé de verres et d'une monture ;
- les aides auditives.
Combien ça me coûte ?
Vous n’avez aucun frais à avancer. La dépense est prise en charge à 100 % par votre organisme d’assurance maladie.
Comment ça marche ?
Rendez-vous chez votre professionnel de santé (opticien, dentiste…) : ce dernier est tenu de vous proposer un devis pour un équipement ou des soins du 100 % santé et respecter les plafonds d'honoraires ou les prix limites de vente fixés par les pouvoirs publics.
A noter
Pour des raisons thérapeutiques, le chirurgien-dentiste peut ne pas vous proposer des soins du 100 % santé.
Pour aller plus loin
La Complémentaire santé solidaire
L’offre 100 % santé
Choisir et déclarer son médecin traitant
La carte Vitale
Les Instants santé de la MSA
En savoir plus sur la couverture santé MSA
Les remboursements santé : comment ça marche ?
Il peut arriver que l’on rechigne à aller voir un médecin car on ne sait pas combien cela va nous coûter. Entre la consultation, les examens et les médicaments, cela peut être confus quand il y a encore quelques temps, c’était nos parents qui géraient tout cela. On vous donne toutes infos à savoir sur vos remboursements santé !
Votre couverture santé MSA
La MSA rembourse tout ou partie de vos dépenses de santé. Dans le cadre du parcours de soins coordonnés et sur la base du tarif de la Sécurité sociale, voici ce qu’elle rembourse !
- 80 % des dépenses d’hospitalisation ;
- 70 % des consultations médicales et examens radiologiques ;
- De 65 à 35 % du prix des médicaments ;
- 60 % des soins infirmiers, actes de kinésithérapie, analyses biologiques et dispositifs médicaux.
La prise en charge de vos frais de santé
La MSA vous rembourse 70 % de vos frais de santé si vous consultez en priorité votre médecin traitant. Pour être remboursé à 100 %, vous devez souscrire une complémentaire santé, que ce soit celle de vos parents ou une autre. Cette complémentaire prendra en charge les 30 % restants qui correspondent à ce que l’on appelle le « ticket modérateur ». Pensez à vérifier les taux de remboursement et choisissez-en une qui correspond à vos besoins de santé.
Si vos revenus sont faibles, vous pouvez prétendre à la Complémentaire santé solidaire (CSS) qui ne demande qu’une contribution financière modeste selon votre situation. Vous n’avez alors pas de frais à avancer.
La carte Vitale, votre sésame pour des remboursements rapides
Pensez à mettre à jour votre carte Vitale, une fois par an et à chaque changement de situation (déménagement, naissance, mariage…). En la mettant à jour, vous actualisez vos données et facilitez donc l’actualisation le remboursement de vos frais de santé. Pour faire la mise à jour de votre carte Vitale, vous pouvez vous rendre en pharmacie ou en agence MSA.
La présentation de votre carte Vitale auprès des professionnels de santé facilite, accélère et sécurise vos remboursements de soins. Grâce à la carte Vitale, vous êtes remboursé en cinq jours.
N’oubliez pas de faire part de votre RIB à votre MSA. Sans RIB, pas de remboursement ! Pour ce faire, rendez-vous dans « Mon espace privé » sur msa.fr. C’est ici que vous pourrez mettre à jour vos informations mais aussi consulter à tout moment vos paiements et remboursements, déclarer la perte ou le vol de votre carte Vitale ou encore demander votre carte européenne d’assurance maladie, utile si vous voyagez en Europe.
Choisir un médecin traitant
Votre médecin traitant est votre interlocuteur privilégié au sujet de votre santé et votre médecin de référence. Il assure le premier niveau de recours aux soins. Il est chargé de vous recommander des soins de prévention (dépistage, examens…) et de vous orienter au mieux vers la consultation de spécialistes, une hospitalisation ou une prescription de médicaments. Avoir un médecin traitant, c’est aussi la possibilité d’avoir un remboursement optimal de vos frais de santé. Si vous déclarez un médecin traitant, vous bénéficiez d'une meilleure prise en charge de vos frais de santé.
Vous pouvez choisir un médecin généraliste ou spécialiste comme médecin traitant. Il n’y a pas de limite géographique mais mieux vaut choisir un médecin proche de chez vous ou facilement accessible pour que se rendre à son cabinet ne soit pas une contrainte.
Si vous avez déclaré votre médecin traitant, vous intégrez le parcours de soins et la MSA vous remboursera 70 % du tarif de base, moins 2€ au titre de la participation forfaitaire. Le reste est à votre charge mais peut être remboursé par votre complémentaire santé.
Médecin traitant | Taux de remboursement | Montant remboursé par votre MSA | Total de votre remboursement après déduction de la participation forfaitaire de 1 € |
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Vous avez un médecin traitant déclaré | 70% du tarif de base (26,50 euros) | 18,55 € | 17,55 € |
Vous n'avez pas de médecin traitant déclaré | 30% du tarif de base (26,50 euros) | 7,95 € | 6,95 € |
Médecin conventionné secteur 1 ou 2 : comment bien choisir ?
Pour être bien remboursé, il est important de bien se renseigner sur le secteur et les honoraires pratiqués par le médecin avant de consulter.
Le médecin conventionné de secteur 1 applique le tarif conventionnel. Il peut pratiquer, dans certains cas, des dépassements d'honoraires qui ne sont pas remboursés par votre MSA.
Le médecin de secteur 2 pratique des honoraires libres. Il est donc autorisé à dépasser le tarif conventionnel dans la limite de 150 % de la base de remboursement. L'éventuel surplus n'est pas pris en charge par votre MSA, mais peut l'être par votre complémentaire santé.
Dans le cadre du parcours de soins, quel que soit le secteur, la MSA prend toujours en charge 70% du tarif conventionnel.
N'hésitez pas à demander le secteur et les honoraires pratiqués par le médecin que vous souhaitez consulter lors de votre prise de rendez-vous ou consultez le service ameli-direct.
En résumé, pour être bien remboursé de vos frais de santé
- Adhérez à une complémentaire santé si vous souhaitez compléter vos remboursements.
- Créez votre compte « Mon espace privé » sur msa.fr et téléchargez l’appli « Ma MSA et moi ». Vous pourrez y suivre vos remboursements.
- Renseignez ou mettez à jour vos informations dès que vous avez un changement de situation via « Mon espace privé » : adresse postale, RIB (le vôtre), médecin traitant…
- Déclarez un médecin traitant.
- Mettez à jour votre carte Vitale, dans une pharmacie ou en agence MSA.
Pour aller plus loin
En savoir plus sur la couverture santé MSA
En savoir plus sur la carte Vitale
En savoir plus sur la Complémentaire santé solidaire
En savoir plus sur l’offre 100 % santé
En savoir plus sur comment choisir et déclarer son médecin traitant
En savoir plus sur les Instants santé de la MSA